WAKAKO KIKUCHI
ECHO
Published by Libro Arte, 2016
Book size 21 x 29.7 cm
Pages, 64 pages
Hardcover
Languages, English, Japanese
"I grew up in a small town in the countryside in the northeast region of Japan.
There were few lights to light up the town, so on days when the moon and stars couldn't be seen there was a deep darkness that made me afraid of night falling. In winter the snow blanketed the earth, turning the town into a white world. Even at night the sky was bright. It seemed like I had wandered into a completely different world that was strangely wonderful and I would gaze at it for a long time.
I began photographing the echo series in 2008 over a period of eight years, guided by myself as I was then.Sometimes my field of vision was taken away, covered by a great white veil so that I could see nothing but myself. I wondered whether it was the real world or just one that I was imagining in my heart and walked on, wandering through this indeterminate space.
Focusing my mind, I could hear sounds of breathing of various kinds; as I took photographs in response to each of these sounds the emotional baggage in my mind gradually fell away.
It seemed that I was touching the world just as it appeared to me when I was a child; it was a gentle time of remembering the past with fondness and yearning."
- Artist's afterwords
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"J'ai grandi dans une petite ville de la campagne du nord-est du Japon.
Il y avait peu de lumières pour éclairer la ville, si bien que les jours où l'on ne pouvait pas voir la lune et les étoiles, il régnait une profonde obscurité qui me faisait craindre la tombée de la nuit. En hiver, la neige recouvrait la terre, transformant la ville en un monde blanc. Même la nuit, le ciel était lumineux. J'avais l'impression de m'être égaré dans un monde complètement différent, étrangement merveilleux, que je contemplais longtemps.
J'ai commencé à photographier la série des échos en 2008, sur une période de huit ans, parfois, mon champ de vision était supprimé, recouvert d'un grand voile blanc, de sorte que je ne voyais rien d'autre que moi-même. Je me suis demandé s'il s'agissait du monde réel ou d'un monde que j'imaginais dans mon cœur et j'ai continué à marcher, errant dans cet espace indéterminé.
En me concentrant, j'ai pu entendre des sons de respiration de différentes natures ; en prenant des photos en réponse à chacun de ces sons, le bagage émotionnel de mon esprit s'est peu à peu dissipé.
J'avais l'impression de toucher le monde tel qu'il m'apparaissait lorsque j'étais enfant ; c'était un moment de douceur où je me souvenais du passé avec tendresse et nostalgie".
- D'après l'artiste