IREZUMI, L’ART DU TATOUAGE JAPONAIS
28.11.2020 // 20/03/2020
L’exposition de photographies Irezumi, l’art du tatouage japonais qui aura lieu du 4 novembre au 23 janvier 2021, présentera cinq artistes de différents horizons : Achim Duchow, Irina Ionesco, Chloé Jafé, Akimitsu Takagi, et Hitomi Watanabe
Nous présentons en cette fin d’année 2020 un projet d’exposition sur un thème peu souvent abordé : celui de l’irezumi, l’art du tatouage japonais. 5 photographes : Achim Duchow, Irina Ionesco, Chloé Jafé, Akimitsu Takagi et Hitomi Watanabe, nous dévoilent tour à tour différentes facettes de ceux qui les encrent et de ceux qui les portent. Si en occident le tatouage japonais fascine et est considéré comme un art à part entière, il reste au Japon tabou et souvent associé aux yakuza (mafia japonaise).
Nous avons pour cette exposition réuni ces 5 artistes d’horizons variés pour tenter de comprendre ce qu’est le tatouage japonais : des femmes, des hommes, de générations différentes, japonais, occidentaux, tatoués ou non, apportent chacun une vision singulière de l’irezumi. Que ce soit sur l’aspect symbolique, sur celui de l’appartenance à une famille, sur celui de la criminalité, sur son lien avec le divertissement qu’il présente aussi, le tatouage japonais se dévoile sous les angles des préjugés et de ses réalités.
Ces photographies (pour certaines inédites), dans le dialogue qu’elles permettent, racontent les paradoxes du rapport du Japon à son art du tatouage. Entre art et criminalité, entre honte et fierté de celui qui le porte, entre légalité et illégalité, on découvre avant tout des toiles vivantes qui parlent d’une subculture bien en chair, évoluant en marge et au cœur à la fois de la société japonaise.
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IREZUMI, THE ART OF JAPANESE TATTOO
As 2020 draws to a close, we are preparing an exhibition on a theme which is rarely addressed: irezumi, the art of Japanese tattoos. Five photographers – Achim Duchow, Irina Ionesco, Chloe Jafé, Akimitsu Takagi and Hitomi Watanabe – unveil the varying facets of those who ink and those who receive tattoos. In the West, Japanese tattoos fascinate and are considered a true art form, while In Japan they are often considered taboo and are linked to the yakuza, or Japanese mafia.
For this exhibition we have brought together five artists from varied backgrounds to help us understand Japanese tattoo art. Men and women of different generations, Japanese and Western, tattooed or not, bring their own distinctive visions of irezumi. Whether via symbolism, family links, criminality or even entertainment,
Japanese tattoo art is revealed from all angles, from prejudice to reality, as an element of living culture. These photographs, some of which have never before been seen, open the way for dialogue as they recount Japan’s complex connection with tattoo tradition. Between art and criminality, between shame and pride, between legality and illegality, we discover living canvases which speak of a thriving subculture, evolving both on the margins and at the heart of Japanese society.
Cover : Edition, © Estate Achim Duchow, courtesy Galerie Echo
Installation image : © Kinuko Esther Asano