SEIICHI MOTOHASHI
Tsukiji Fish Market: A people's Town
Published by Asahi Shimbun, 2016
Book size 25,7 x 18,2cm
Pages 256 pages
Softcover
Language Japanese, English
First edition
In the early 1980s, Japanese photographer Seiichi Motohashi documented for several years the Tsukiji fish market in Tokyo, a huge space in the city where restaurants and fishmongers came to stock up on fish and seafood, major elements of food. Japanese.
As the title of his book suggests, at that time Tsukiji was a miniature city where people did more than buy fish. We met there, we talked, we ate and socialized there, and sometimes we slept there.
The fish present at the beginning of the book, with the tuna arranged side by side for the auction, quickly gives way to images where the human takes over: the sellers and buyers of fish, but also all the trades that revolve around from the fish market and live on it, the sellers of kitchen utensils, the restaurants and street vendors, the transporters and day laborers ready to lend a hand for a penny, not to mention the children playing on the street.
This book takes its full value at the moment when the fish market has just moved to the city limits, in a sanitized location, with well-designed alleys, and when the old Tsukiji has become a tourist place where the concept of market and exchange is gone.
This book is a unique testimony to a symbolic place that has just disappeared.
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Au début des années 80, le photographe japonais Seiichi Motohashi documenta pendant plusieurs années le marché aux poissons de Tsukiji à Tokyo, énorme espace dans la ville où restaurants et poissonniers venaient s’approvisionner en poissons et fruits de mer, éléments majeurs de l’alimentation japonaise.
Comme le titre de son livre l’indique, Tsukiji était à cette époque une ville en miniature où on faisait bien plus qu’acheter le poisson. On s’y rencontrait, on parlait, on y mangeait et parfois on y dormait.
Le poisson bien présent au début du livre, avec les thons rangés côte à côte pour la criée, fait vite place à des images où l’humain prend le dessus : les vendeurs et les acheteurs de poisson, mais aussi tous les métiers qui tournent autour du marché au poisson et en vivent, les vendeurs d’ustensils de cuisine, les restaurants et marchands ambulants, les transporteurs et journaliers prêts à donner un coup de main contre un sou, sans oublier les enfants qui jouent dans la rue.
Ce livre prend toute sa valeur au moment où le marché au poisson vient d’emménager aux limites de la ville, dans un emplacement aseptisé, aux allées bien dessinées, et où l’ancien Tsukiji est devenu un lieu touristique où la notion de marché en gros et d’échange a disparu.
Ce livre est un témoignage unique d’un lieu symbolique qui vient de disparaître.