• TATSUYA SHIMOHIRA – SEISORENKAN
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    TATSUYA SHIMOHIRA – SEISORENKAN

    Prix normal €40,00
    Taxes incluses. Frais d'expédition calculés lors du paiement.

    Ramassage disponible à 1 rue des Minimes

    TATSUYA SHIMOHIRA
    SEISORENKAN

    Published by Zen Foto Gallery, 2015
    Book Size 29.7 x 29.7 cm
    Pages 48 pages
    40 images
    Softcover
    Limited edition of 500
    SIGNED by the artist

    Il y a environ 10 ans, j’ai eu la chance de m’installer à Hachinohe dans la préfecture d’Aomori et d’y vivre pendant un certain temps. J’ai entendu diverses histoires sur la région où je vivais, en particulier sur les Matsuri (fêtes traditionnelles japonaises). Les festivals sont nés dans les temps anciens et la tradition comme un moyen efficace de se connecter avec la terre. Presque inévitablement, j’ai été attiré par les Matsuri et les traditions qui concernent la terre comme thème central de ma photographie. Un jour, un moment, alors que je regardais le «Shishimai» (Danse du Lion) dans un ancien sanctuaire de Hachinohe, j’ai eu l’impression d’être retourné aux temps anciens. Cette expérience était assez difficile à exprimer en mots, le sentiment inconnu et étrange qui me passait par la tête. Après avoir fini de tourner à Tohoku, je suis retourné à Kanto, puis j’ai déménagé à Ise dans la préfecture de Mie et j’ai continué à prendre des photos.

    «Quand quelque chose commence» —— Dans les temps anciens, lorsque les êtres humains sont apparus pour la première fois, ils voyaient ou sentaient des frontières visibles ou invisibles à la surface du paysage, les rochers, les arbres, l’eau, etc. Serait-ce différent du sentiment inconnu et étrange que j’avais? Pendant que je me déplaçais d’un endroit à un autre, j’avais le sentiment, peut-être devrais-je l’appeler «l’esprit de la terre», que j’étais poussé par l’esprit de la terre en me déplaçant d’un endroit à l’autre. Partout où j’allais, je ressentais une cosmologie dans laquelle le ciel et la terre seraient connectés et unifiés par le biais de ma chair. Ce sentiment se superposait aux sensations inconnues qui me venaient lorsque je regardais la danse Shishimai. Je pense que les forces de ces sensations déterminent le moment où j’appuie sur l’obturateur de la caméra. Mon bonheur est complet si je suis capable d’exprimer ces sentiments inconnus en imprimant ces photographies.

    – Déclaration de l’artiste